samedi 8 mai 2010

Le jeu à quatre mains...

"...
[...]Chacun à notre tour, nous allons mettre un coup de pinceau, disait-il. [...]
Un coup de pinceau qui n'est pas empreint de vie, et ta composition meurt.[...]
Si j'arrivais à une séance nerveuse, soucieuse, agacée par les soucis quotidiens, mon trait était tremblant, flou, balbutiant, mal maitrisé, inintelligible. A la fin du cours, il écrivait sur une feuille "oisiveté". "Il faut qu'à la prochaine séance tu travailles cette idée-là." Rentrée chez moi je travaillais l'idée d'oisiveté et de détachement pour faire naître la puissance d'expression naturelle....
..."

Extrait de "Passagère du silence." Chez Livre de Poche. 2005. De Fabienne Verdier.




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