dimanche 27 septembre 2009

Les nouveaux droits de la personne assertive...

"Tout être vivant a des droits...
... il est permis de considérer que, depuis près de deux siècles, les habitants des régions dites civilisées de la Terre ont acquis, outre les droits inscrits dans les codes légaux de chaque nation, des droits psychologiques...

En voici la liste.

Déclaration de la personne assertive (*) :
Tout être humain a le droit:
1 De se considérer -fondamentalement- comme important.
2 D'être lui-même.
3 De réussir selon ses propres critères.
4 D'être respecté et de demander ce respect.
5 De demander des choses pour lui même.
6 De s'offrir de bonnes choses pour lui-même.
7 D'exprimer ses sentiments, ses émotions.
8 De changer d'avis, de se tromper, de ne pas savoir, de rater des choses - selon le critère des autres.
9 De ne pas plaire.
10 De refuser, de dire non.
11 De ne pas prendre les autres en charge.
12 De rompre une relation.
13 De ne pas se soucier de l'avis des autres.
14 D'exiger et d'insister.
15 De ne pas se justifier.
16 De prendre son temps.
17 De parler positivement de soi-même, de ses talents, de ses capacités, de son originalité.
18 D'évoluer, de développer ses talents, de devenir complètement la personne unique qu'il est.
19 D'offrir - d'accepter.
Attention :
Cette page demande absolument que vous lisiez les commentaires relatifs à chaque article...
Lue isolement, elle peut heurter des sensibilités..."

(*) : Assertivité = Affirmation de soi : La proposition assertive : oser être soi même, être vrai dans les relations avec les autres, respecter les autres et soi même.

Extrait de "Oser être soi-même. Les nouvelles techniques d'affirmation de soi." de René de Lassus.






lundi 21 septembre 2009

Une vie sans mode d'emploi...

"De très nombreuses expériences façonnent notre existence, mais les systèmes d'éducation n'abordent pas, ou si peu, les plus importantes comme celles qui consistent à raisonner, à éprouver des émotions ou à entrer en relation avec d'autres personnes.
Cependant, bien qu'elle semble moins pratico-pratique que la capacité de lire ou de compter, l'aptitude à mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau comporte des avantages incontestables dont nous pourrions profiter quotidiennement : nous y gagnerions une plus grande motivation, des relations plus harmonieuses avec les autres, la capacité d'analyser et de comprendre les événements de manière plus nuancée et, surtout, une capacité d'évaluation accrue, fort profitable lorsque vient le temps de prendre des décisions cruciales au cours de notre vie....
...
...Mon propos pourrait se résumer comme suit: voyez comment vous pouvez être bien avec vous-même et avec les autres et essayez de mieux comprendre la vie. A elles trois, ces clés vous ouvriront les portes d'une véritable améliorations des plus petits détails de votre quotidien. C'est de ce "mode d'emploi" absolument fondamental qu'il sera question...

Extrait de "4 saisons dans le bonheur. Petit traité antidéprime." de Nicolas Sarrasin.




jeudi 17 septembre 2009

Je picore...

J'aime bien lire un passage ou un autre et le confier à mon blog ainsi que je le fais depuis sa création il y a 3 semaines ...
Ces livres je les ai lus il y a quelques années ou plus récemment et j'apprécie maintenant de les "picorer" au hasard pour redécouvrir une idée, la méditer, l'approfondir, la mettre en pratique ou lui laisser faire son chemin tout simplement...

J'aime glaner ainsi, cela me nourrit consciemment ou inconsciemment...

Beti Aintzina.




lundi 14 septembre 2009

La bienveillante intimité envers soi-même...

"...Maintenant qu'elle est sortie de sa dernière dépression, et pour éviter la prochaine, elle est venue écouter cet animateur de groupe du département de psychologie de l'université catholique de Louvain, en Belgique(1), qui lui propose une solution fort originale : éviter à la fois les ruminations dépressives et les distractions temporaires. Ni combattre, ni fuir. Adopter plutôt, chaque fois que les sensations physiques et les idées noires se présentent, l'attitude d'une anthropologue curieuse des habitudes de sa propre personne...
Les instruction sont ... simples:
"...Portez votre attention sur les sensations que vous éprouvez dans votre corps en trouvant une image ou des mots qui décrivent au mieux la nature de ce que vous ressentez...
...Quand vous remarquerez que vous vous laissez embarquer par un enchaînement de pensées, rattachez votre attention sur votre respiration et voyez quel nouveau flux de pensées essaie de prendre la place du précédent. Il s'agit uniquement d'apprendre à faire l'expérience consciente de ce qui se passe ici et maintenant pour vous. Ne vous demandez pas pourquoi vous ressentez ce que vous ressentez ni pourquoi vous pensez ce que vous ressentez. Concentrez-vous uniquement sur le "comment"."
... lorsqu'elle porte son attention sur les sensations physiques de dépression ou qu'elle considère une pensée anxieuse sans la laisser s'emballer, elle se dissipe peu à peu.
Elle se rend compte qu'"elle n'est pas sa dépression", mais " à coté d'elle", comme les Indiens navajos ne disent pas "Je suis déprimé", mais " Mon esprit est accompagné de tristesse"(2). "Comment" au lieu de "Pourquoi"... Tellement simple , et pourtant tellement important. Si vous en doutez, imaginez simplement la différence entre le médecin qui vous demanderait "Pourquoi avez-vous pris trois kilos?" et celui qui vous dirait "Comment vous sentez-vous dans votre corps maintenant?". Voilà toute la différence entre le sentiment d'être jugé et celui d'être écouté.
Poser la question "comment", c'est offrir une forme de bienveillance qui ouvre la porte de l'intimité...

Extrait de "Les pensées, les relations, les énergies qui aident à guérir." Par David Servan-Schreiber.
(1) Programme disponible sur www.cps-emotions.be
(2) S Crossman et J.-P. Barou. Enquête sur les savoirs indigènes (Folio Gallimard, 2005)




vendredi 11 septembre 2009

Ce chemin qui est le mien...

Il y a sûrement plusieurs façons d'atteindre la sérénité...
Chacun trouvera la sienne...

Je veux bien lire et regarder ce qu'ont trouvé les autres...

Je pense que, comme une étoile a son propre chemin, croise celui d'autres étoiles et contribue a faire briller un merveilleux firmament, le parcours de chaque étoile lui est propre, se nourrit des autres, nourrit les autres et participe ainsi avec sérénité ou tumulte à la vie de l'univers...

Je veux croire que ce blog m'aidera à tracer un agréable chemin... avec la rencontre avec les autres, leurs écrits, leurs vécus ou leurs espoirs... et en aidera peut-être d'autres qui liront ces lignes...

Beti Aintzina.




mercredi 9 septembre 2009

La dépression...

"La dépression... représente l'accumulation au cours des années de quantités de dépressivités refoulées, censurées, non vécues, avortées, interdites.
Dans cette perspective, on pourrait regretter à juste titre la raréfaction, la désacralisation, voire la disparition de ces pratiques symboliques et rituelles qui consistent à pleurer, se lamenter, déchirer ses vêtements, ne plus faire l'amour pendant quelques jours, prier, accomplir des actes de charité... Elles encourageaient en effet le sujet, soutenu par sa famille et la collectivité, à réagir, à extérioriser ses émotions, à exprimer sa détresse. A l'heure actuelle, dans nos sociétés polies et policées, l'individu éprouvé, touché par un malheur, se trouve souvent et soudain seul, isolé, délaissé, sans recours et sans protection face à des épreuves qu'il a du mal à gérer et à surmonter. Car la souffrance physique, ou psychologique comme la culpabilité, est devenue taboue. Elle est de plus en plus négativisée, combattue, refoulée, refusée. Pis encore, elle est désormais médicalisée- c'est le cas de la dépression-, c'est à dire érigée au rang de pathologie à soigner, à éradiquer..."

Extrait de "La dépression : une maladie ou une chance?" de Moussa Nabati.