mercredi 30 décembre 2009

Le sourire intérieur...

"... Lorsque vous tombez malade et vous retrouvez "cloué au lit", contraint et forcé au repos, vous avez certainement déjà pensé : "Finalement, le corps est une merveilleuse machine, c'est lorsqu'elle se dérègle que l'on prend conscience du bonheur d'être en pleine forme!".

Eh oui! Alors n'attendez pas d'être malade pour y penser.

Chaque jour prenez-en conscience et remerciez votre corps, vos organes, vos glandes endocrines... de fonctionner harmonieusement et de vous permettre de profiter de la vie en jouissant d'une excellente santé. La prévention est la meilleure stratégie.

Pour cela, les Chinois pratiquent ce qu'ils appellent le "sourire intérieur".

C'est une technique extrêmement simple et efficace.

Il vous suffit de vous mettre en état de gratitude vis-à-vis de votre corps. Vous pouvez vous aider en pensant à quelqu'un ou à une situation qui vous inspire de la gratitude. Une fois cet état émotionnel atteint, passez en revue les différents segments corporels et souriez-leur intérieurement comme si vous adressiez un beau sourire du fond du coeur à un être cher.

Si vous souhaitez coupler ce travail énergétique avec l'aspect psychique des organes, vous pouvez vous concentrer dans un second temps sur l'émotion positive associée à chacun d'entre eux...

... Cela peut paraître étrange à première vue de penser que la colère va se loger dans le foie ou la peur dans les reins. Et pourtant, si vous êtes sensible à vos corps émotionnel et énergétique, vous pourrez vérifier par vous même ces analogies connues et confirmées depuis plus de 5000 ans. Pensez-y la prochaine fois que vous vos mettrez en colère par exemple, vous sentirez alors (avec un peu de attention et de sensibilité) que l'énergie au-dessus de la hanche droite bloque. Seule l'expression verbale de la colère (qui n'implique pas de violence verbale et physique comme on pourrait le penser), la résolution du conflit ou un travail énergétique permet ensuite de libérer la stagnation d'énergie.
...."

Extrait de "Le secret des auto-massages chinois" de Sandra et Olivier Stettler.




vendredi 25 décembre 2009

Voyage au-dessus des baleines...

"... Tu replies tes ailes transparentes.
Piqué serré. Arrivé en bas, tu reprends ton assiette et tu te stabilises.
Nous passons au-dessus de l'océan, étendue noir, vert et bleu marine.
Tu as vu ces îles? Approchons. Ce sont des baleines.
Un groupe de baleines blanches.
L'une d'elles lâche de la vapeur.
Je ne sais pas si elles nous ont repérés.
C'est possible.
Tu sais, les baleines sont très sensibles, elles peuvent percevoir notre présence, intuitivement.
Tiens, écoute-les chanter...."

Extrait de "Le livre du voyage" de Bernard Werber.




mercredi 16 décembre 2009

Synchroniser et conduire...

"... Il s'agit d'abord d'établir un rapport, de créer un contact en se mettant sur la même longueur d'ondes que nos interlocuteurs. La synchronisation permet alors de maintenir tout au long d'un entretien ce rapport, et par conséquent de renforcer la qualité de la relation. Se synchroniser signifie donc adopter les attitudes et les gestes de nos interlocuteurs...
Nous pouvons également, d'une autre manière, nous synchroniser sur l'état d'esprit de nos interlocuteurs. Il s'agit dans ce cas, de montrer que nous sommes bien en phase. Ainsi si une personne est de bonne humeur, je vais rire avec elle. Si une personne est calme, je vais également paraître calme. En effet, deux personnes qui ne sont pas dans le même état d'esprit sont facilement en désaccord et ont du mal à communiquer, chacune se sentant incomprise par l'autre...
... La synchronisation est donc une technique pour créer et établir un rapport... elle permet également de conduire, c'est à dire de guider. Pour vérifier que vous êtes synchronisé, après avoir calqué votre posture, changez d'attitude. Si votre interlocutueur change d'attitude pour adopter la vôtre, cela signifie qu'il vous suit, c'est à dire que la synchronisation établie est efficace...

Extrait de "La PNL" de Patrick Sary.




mardi 8 décembre 2009

Le rire...

"... l'anxiété, qui aggrave le symptôme, ce qui intensifie l'angoisse, qui augment la gravité du symptôme... Cercle vicieux. Cauchemar...
Comment sortir les angoissés du cercle maudit des maladies fonctionnelles?...
...
Je vous propose une méthode simple , naturelle, facile d'accès, que l'on peut employer à loisir chez soi ou en société, et qui pour des raisons psychologiques et neurophysiologiques est d'une remarquable efficacité: le rire. La relaxation par le rire.
...
Le rire c'est la santé, proclamaient déjà les Anciens. Lhumanité sait cela depuis la nuit des temps...
... il s'agit du rire innocent, du rire plaisir, du rire complice, amical, contagieux, chaleureux, heureux...
... Le rire de bon aloi, franc, ouvert, le rire plaisir libère les endorphines qui sont notre morphine naturelle. Il permet d'apaiser la douleur, de diminuer les inflammations. Le rire ralentit le rythme cardiaque, fait baisser la tension artérielle, régularise la digestion, favorise le fonctionnement respiratoire, l'activité cérébrale, la disponibilité génitale....
... Le rire, parce qu'il rétablit l'équilibre rompu chez les angoissés entre le système sympathique et parasympathique, est une arme radicale contre le stress...

Extrait de "La relaxation pour tous, Conseils, exercices et astuces pour rester zen au quotidien." de Henri Brunel.




mercredi 25 novembre 2009

Le stress et la réussite...

"Quand une réaction de stress débouche sur une adaptation réussie, le sujet vit cette expérience comme un épanouissement : des sentiments de satisfaction et de confiance en soi feront que ce résultat positif facilitera les adaptations successives suscitées par de nouvelles situations. On pourra alors le qualifié de "bon stress" ou de "stress positif"..."

Extrait de "Respirez pour mieux vivre, des exercices simples pour gérer toutes les situations quotidiennes" de Sandra et Olivier Stettler.





dimanche 15 novembre 2009

Le premier degré de la relaxation dynamique...

"... Il propose une éducation du sensoriel. C'est à dire apprendre à développer une perception de plus en plus subtile des sensations émanant du corps. Ce dernier étant considéré comme base structurelle du moi, il est, bien entendu, indissociable de la conscience.
La série d'exercices de ce premier degré permet au fur et à mesure une intégration du schéma corporel : le corporel pris en conscience = la corporal-ité.
L'attitude mentale qui réside à ce premier degré est la concentration(1). C'est avec une qualité d'attention soutenue et dans le lâcher-prise que se réalise la conquête (douce, progressive et pacifique) de l'espace intérieur de la corporalité.

...
(1). Développer la concentration, c'est apprendre à maîtriser cette habitude qu'est le "vagabondage mental" : la distraction ou la rêvasserie. Nous verrons par la suite qu'en stimulant ainsi la qualité de la concentration nous améliorons la mémoire."

Extrait de "La sophrologie au quotidien, une médecine douce pour retrouver équilibre et sérénité" de Jean_Yves Pecollo.




samedi 7 novembre 2009

Le sage...

"... "Voyez cette tortue comme elle est intelligente! s'exclamèrent-ils. Elle se fait transporter par deux hérons!"
Pi-Houan se garda bien de répondre, mais tout en mordant le bâton avec énergie, elle savourait les compliments.
Ils survolaient maintenant une ville, avec ses temples, ses jardins, ses pagodes aux toits d'or, et les propos flatteurs, qui montaient vers elle, enivraient dame Pi-Houan comme un encens : "Est-ce la reine des tortues, avez-vous remarqué ce brillant équipage? Quelle façon intelligente de voyager!"
Les deux hérons poursuivaient leur vol régulier, mais la fatigue commençait d'engourdir leurs ailes. Ils avaient hâte de trouver une rivière, un lac paisible, près duquel se poser. Comme ils passaient au-dessus d'une prairie, des petits bergers les montrèrent du doigt. Dame Pi-Houan qui ne se lassait pas des compliments, tendit l'oreille:
"Regardez ces deux hérons, disait un jeune garçon, ils emmènent cette balourde de tortue, sans doute pour agrémenter leur repas du soir, comme ils sont intelligents!"
-Stupides bergers, vous n'y comprenez rien!" voulut s'écrier Pi-Houan.
Mais à peine avait-elle ouvert la bouche qu'elle lâchait le bâton et s'écrasait sur le sol, la carapace éclatée. Les deux hérons descendirent en vol plané ils s'arrachèrent une plume grise, une plume blanche de leurs ailes en signe de deuil; ils tournèrent un instant au-dessus de leur pauvre amie et disparurent bientôt au lointain.
---
Le sage, dit le maître du Zen, accueille d'un coeur égal la flatterie ou le mépris. Il est semblable à la flamme d'une bougie, qui monte droite et claire, et qui, au moindre souffle, ne faseye. Nul ne peut nous agresser moralement sans notre consentement, c'est nous qui ouvrons les écluses au chagrin. Aucune injure ne pouvait faire lâcher prise à la tortue. L'insulte, le mépris, l'anathème représentent l'opinion de celui qui les profère, c'est son problème, pas le nôtre. Il se peut au demeurant que le blâme soit justifié, nous l'acceptons comme tel. Qui est parfait? Il se peut qu'il soit erroné, partial, injuste, nous le laissons dans la bouche de celui qui l'a prononcé. Notre paix, notre destin sont entre nos mains. "Entre nos dents", bougonne le fantôme de la tortue.
... "

Extrait de "La tortue et les deux hérons" , un des contes de "Contes zen" de Henri Brunel.







vendredi 30 octobre 2009

Au petit bonheur la chance...

J'ouvre un livre au hasard, je lis, je m'arrête quand bon me semble et je laisse infuser...
Quelques jours plus tard je me fie à nouveau au hasard pour lire un autre paragraphe ici ou ailleurs et j'observe ce que je ressens à la lecture de cet extrait... en positif ou négatif...
Et je laisse passer... Le temps fera son oeuvre...

Beti Aintzina.

mardi 27 octobre 2009

Je suis en voyage...

"Nous sommes là pour un passage. Si vous êtes malades et que vous avez le souvenir d'avoir été en bonne santé, vous avez une idée assez claire de ce que peut être le passage de la maladie à la santé par ce qu'on appelle le processus de guérison. Ce mot processus traduit bien un mot courant dans l'anglais des communautés hindoues, the process, l'idée d'un mouvement. Trop souvent, je l'ai remarqué, nous, Occidentaux modernes, dans notre approche personnelle de l'existence, oublions cet aspect dynamique. Nous avons une idée de la santé, nous avons une idée de la maladie et nous les opposons : "Je suis malade, je voudrais être en bonne santé." Mais, si nous ne sommes pas médecins, nous oublions le troisième terme essentiel : le processus de guérison, cette transformation qui nous fait passer de l'état de malade à l'état d'homme en bonne santé. Cette comparaison avec la maladie, la santé et la guérison est traditionnelle aussi. On a appelé le Bouddha le grand médecin et beaucoup d'images le représentant un bol à la main nous montrent non pas un bol de mendiant mais un récipient contenant symboliquement des herbes médicinales.
C'est ce passage qui est essentiel. C'est une manière de ressentir qui doit devenir la respiration même de votre être. Je suis en voyage. J'ai pris le départ, en fonction d'un certain but, et je suis en voyage. L'idée voyage n'est pas nouvelle, elle a été manifestée par les pèlerinages, et les mots "voies" ou chemin, si couramment employés, l'indiquent bien. Vous vous êtes mis en route. Vous avez quitté un niveau d'être, vous êtes en route vers un autre niveau et une grande partie du langage applicable concrètement à un voyage un peu long et difficile s'applique à cette transformation consciente de vous même qui vous attire et qui est peut-être sur le point de devenir le centre de votre existence..."

Extrait de "Premiers pas vers la sagesse."
de Arnaud Desjardins.

samedi 17 octobre 2009

Le bonheur d'être soi...

"Contrairement à l'idée répandue, être soi n'est pas synonyme d'individualisme ni d'égoïsme. Cela ne contraint pas à se couper des autres en se désimpliquant de la vie sociale, sous l'emprise de l'angoisse et de l'indifférence dépressive. Cela ne signifie pas non plus, à l'inverse, cultiver son égo, se croire supérieur aux autres, centre du monde, en n'accordant plus orgueilleusement de légitimité qu'à ses seuls caprices, au mépris de tout et de tous...
...
A l'opposé de l'idéologie actuelle, qui a mis la charrue avant les boeufs, le but de la vie n'est pas de trouver le bonheur finalement, mais de devenir soi, celui que l'on est depuis la naissance mais qu'on n'a jamais eu le courage d'être, par manque de confiance en soi... "

Extrait de "Le bonheur d'être soi" de Moussa Nabati.





samedi 10 octobre 2009

Le lien mental...

"Les praticiens d'autrefois du yoga ont probablement été les premiers à découvrir l'étroite corrélation entre le souffle et l'état mental. On sait maintenant, preuves à l'appui que ce lien existe. De nos jours, la respiration est un outil thérapeutique courant qui permet de diminuer le stress, de susciter un sentiment de calme et de contrôle de soi...
...
Comme la relation entre souffle et esprit est réciproque, nous pouvons modifier notre état émotionnel en alternant sciemment notre manière de respirer....
...
A chaque fois que je me sens anxieuse, j'utilise moi-même cette technique avec d'excellents résultats..."

Extrait de "20 techniques de respiration pour évacuer stress, fatigue et anxiété"
de Stella Weller




dimanche 27 septembre 2009

Les nouveaux droits de la personne assertive...

"Tout être vivant a des droits...
... il est permis de considérer que, depuis près de deux siècles, les habitants des régions dites civilisées de la Terre ont acquis, outre les droits inscrits dans les codes légaux de chaque nation, des droits psychologiques...

En voici la liste.

Déclaration de la personne assertive (*) :
Tout être humain a le droit:
1 De se considérer -fondamentalement- comme important.
2 D'être lui-même.
3 De réussir selon ses propres critères.
4 D'être respecté et de demander ce respect.
5 De demander des choses pour lui même.
6 De s'offrir de bonnes choses pour lui-même.
7 D'exprimer ses sentiments, ses émotions.
8 De changer d'avis, de se tromper, de ne pas savoir, de rater des choses - selon le critère des autres.
9 De ne pas plaire.
10 De refuser, de dire non.
11 De ne pas prendre les autres en charge.
12 De rompre une relation.
13 De ne pas se soucier de l'avis des autres.
14 D'exiger et d'insister.
15 De ne pas se justifier.
16 De prendre son temps.
17 De parler positivement de soi-même, de ses talents, de ses capacités, de son originalité.
18 D'évoluer, de développer ses talents, de devenir complètement la personne unique qu'il est.
19 D'offrir - d'accepter.
Attention :
Cette page demande absolument que vous lisiez les commentaires relatifs à chaque article...
Lue isolement, elle peut heurter des sensibilités..."

(*) : Assertivité = Affirmation de soi : La proposition assertive : oser être soi même, être vrai dans les relations avec les autres, respecter les autres et soi même.

Extrait de "Oser être soi-même. Les nouvelles techniques d'affirmation de soi." de René de Lassus.






lundi 21 septembre 2009

Une vie sans mode d'emploi...

"De très nombreuses expériences façonnent notre existence, mais les systèmes d'éducation n'abordent pas, ou si peu, les plus importantes comme celles qui consistent à raisonner, à éprouver des émotions ou à entrer en relation avec d'autres personnes.
Cependant, bien qu'elle semble moins pratico-pratique que la capacité de lire ou de compter, l'aptitude à mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau comporte des avantages incontestables dont nous pourrions profiter quotidiennement : nous y gagnerions une plus grande motivation, des relations plus harmonieuses avec les autres, la capacité d'analyser et de comprendre les événements de manière plus nuancée et, surtout, une capacité d'évaluation accrue, fort profitable lorsque vient le temps de prendre des décisions cruciales au cours de notre vie....
...
...Mon propos pourrait se résumer comme suit: voyez comment vous pouvez être bien avec vous-même et avec les autres et essayez de mieux comprendre la vie. A elles trois, ces clés vous ouvriront les portes d'une véritable améliorations des plus petits détails de votre quotidien. C'est de ce "mode d'emploi" absolument fondamental qu'il sera question...

Extrait de "4 saisons dans le bonheur. Petit traité antidéprime." de Nicolas Sarrasin.




jeudi 17 septembre 2009

Je picore...

J'aime bien lire un passage ou un autre et le confier à mon blog ainsi que je le fais depuis sa création il y a 3 semaines ...
Ces livres je les ai lus il y a quelques années ou plus récemment et j'apprécie maintenant de les "picorer" au hasard pour redécouvrir une idée, la méditer, l'approfondir, la mettre en pratique ou lui laisser faire son chemin tout simplement...

J'aime glaner ainsi, cela me nourrit consciemment ou inconsciemment...

Beti Aintzina.




lundi 14 septembre 2009

La bienveillante intimité envers soi-même...

"...Maintenant qu'elle est sortie de sa dernière dépression, et pour éviter la prochaine, elle est venue écouter cet animateur de groupe du département de psychologie de l'université catholique de Louvain, en Belgique(1), qui lui propose une solution fort originale : éviter à la fois les ruminations dépressives et les distractions temporaires. Ni combattre, ni fuir. Adopter plutôt, chaque fois que les sensations physiques et les idées noires se présentent, l'attitude d'une anthropologue curieuse des habitudes de sa propre personne...
Les instruction sont ... simples:
"...Portez votre attention sur les sensations que vous éprouvez dans votre corps en trouvant une image ou des mots qui décrivent au mieux la nature de ce que vous ressentez...
...Quand vous remarquerez que vous vous laissez embarquer par un enchaînement de pensées, rattachez votre attention sur votre respiration et voyez quel nouveau flux de pensées essaie de prendre la place du précédent. Il s'agit uniquement d'apprendre à faire l'expérience consciente de ce qui se passe ici et maintenant pour vous. Ne vous demandez pas pourquoi vous ressentez ce que vous ressentez ni pourquoi vous pensez ce que vous ressentez. Concentrez-vous uniquement sur le "comment"."
... lorsqu'elle porte son attention sur les sensations physiques de dépression ou qu'elle considère une pensée anxieuse sans la laisser s'emballer, elle se dissipe peu à peu.
Elle se rend compte qu'"elle n'est pas sa dépression", mais " à coté d'elle", comme les Indiens navajos ne disent pas "Je suis déprimé", mais " Mon esprit est accompagné de tristesse"(2). "Comment" au lieu de "Pourquoi"... Tellement simple , et pourtant tellement important. Si vous en doutez, imaginez simplement la différence entre le médecin qui vous demanderait "Pourquoi avez-vous pris trois kilos?" et celui qui vous dirait "Comment vous sentez-vous dans votre corps maintenant?". Voilà toute la différence entre le sentiment d'être jugé et celui d'être écouté.
Poser la question "comment", c'est offrir une forme de bienveillance qui ouvre la porte de l'intimité...

Extrait de "Les pensées, les relations, les énergies qui aident à guérir." Par David Servan-Schreiber.
(1) Programme disponible sur www.cps-emotions.be
(2) S Crossman et J.-P. Barou. Enquête sur les savoirs indigènes (Folio Gallimard, 2005)




vendredi 11 septembre 2009

Ce chemin qui est le mien...

Il y a sûrement plusieurs façons d'atteindre la sérénité...
Chacun trouvera la sienne...

Je veux bien lire et regarder ce qu'ont trouvé les autres...

Je pense que, comme une étoile a son propre chemin, croise celui d'autres étoiles et contribue a faire briller un merveilleux firmament, le parcours de chaque étoile lui est propre, se nourrit des autres, nourrit les autres et participe ainsi avec sérénité ou tumulte à la vie de l'univers...

Je veux croire que ce blog m'aidera à tracer un agréable chemin... avec la rencontre avec les autres, leurs écrits, leurs vécus ou leurs espoirs... et en aidera peut-être d'autres qui liront ces lignes...

Beti Aintzina.




mercredi 9 septembre 2009

La dépression...

"La dépression... représente l'accumulation au cours des années de quantités de dépressivités refoulées, censurées, non vécues, avortées, interdites.
Dans cette perspective, on pourrait regretter à juste titre la raréfaction, la désacralisation, voire la disparition de ces pratiques symboliques et rituelles qui consistent à pleurer, se lamenter, déchirer ses vêtements, ne plus faire l'amour pendant quelques jours, prier, accomplir des actes de charité... Elles encourageaient en effet le sujet, soutenu par sa famille et la collectivité, à réagir, à extérioriser ses émotions, à exprimer sa détresse. A l'heure actuelle, dans nos sociétés polies et policées, l'individu éprouvé, touché par un malheur, se trouve souvent et soudain seul, isolé, délaissé, sans recours et sans protection face à des épreuves qu'il a du mal à gérer et à surmonter. Car la souffrance physique, ou psychologique comme la culpabilité, est devenue taboue. Elle est de plus en plus négativisée, combattue, refoulée, refusée. Pis encore, elle est désormais médicalisée- c'est le cas de la dépression-, c'est à dire érigée au rang de pathologie à soigner, à éradiquer..."

Extrait de "La dépression : une maladie ou une chance?" de Moussa Nabati.




samedi 29 août 2009

A la Découverte...

Cela fait juste quelques jours que je m'exprime sur ce blog..
Juste quelques mots, quelques images...

D'abord des textes des autres... traces de mes lectures... ce que je voudrais qu'il en reste en moi comme quand je grapille des grains de raisins que je trouve succulents en bouche...

Puis quelques traces de mes voyages parmi des fractales générées par mon ordinateur, images choisies pour leur couleur, leur forme ou leur impression qui convenait à mon parcours imaginaire et à mon envie d'expression du moment...

J'ai aussi découvert d'autres blogs ...
Ce nouveau chemin de découverte m'intéresse aussi...

Sur ce blog aussi j'ai à apprendre, je ne sais pas encore gérer les commentaires, j'ai l'impression que j'ai coché tout ce qu'il faut et en même temps je ne vois pas où les lecteurs peuvent le faire...
Là aussi, je verrai bien...

Demain sera un autre jour tout aussi fructueux en découvertes intéressantes, j'en suis sûre!

Beti Aintzina.




vendredi 28 août 2009

Marcher, méditer...

"Marchons dans la nature. D'abord le contentement : le fait même de se retrouver en contact avec l'herbe, les arbres, le ciel, la terre nous plonge dans un état d'ouverture, nous reprenons conscience de notre respiration qui va et vient, de notre souffle qui se libère. Le ressourcement a commencé dans tout notre être.
Après ces premiers moments de contact avec cette énergie oubliée, notre corps va trouver son rythme dans la marche... "

Extrait de "Marcher, méditer" de Michel Jourdan/Jacques Vigne



NB: Image, comme les précédentes, faite avec Xaos, générateur de fractales.

mardi 25 août 2009

La course en sac et la vie...

Je viens de lire ceci, qui me sert de réflexion et de méditation ce soir :

"Vous avez déjà vu une course en sac?... :
vous mettez vos deux pieds dans un sac de jute, vous remontez la bouche du sac jusqu'aux aisselles ... après vous courez. Enfin vous essayez...
... C'est cela qui est drôle...
... Alors les chutes font partie du jeu...
... Là où c'est moins drôle, c'est quand on prend conscience que ce jeu est assez symbolique de ce qui se passe dans notre vie. C'est même en fait une image assez exacte de notre existence :
la vie c'est comme une course; il faut autant que possible gagner; et nous avons des tas de handicaps - raideurs, entraves, mobilité et liberté d'action et de moyens réduites...
L'analogie va plus loin encore : ce qui est libre, dans la course en cac c'est le haut du corps, qui sert en fait très peu à la locomotion, juste en améliorant l'équilibre.
Et ce qui est entravé, ce sont précisemment les organes de la locomotion : le bassin et les jambes...
Le vrai gagnant est celui qui arrive au but le premier et le plus facilement! Et non celui qui a le plus peiné pour y parvenir.
Apologie de la facilité? Oui et non. Oui parce qu'il est stérilisant de s'épuiser en efforts non utiles pour parvenir au but. Non, parce que les objectifs à atteindre sont souvent les plus rudes d'accès.

Et voilà le problème : on nous envoie dans cette course qu'est la vie avec beaucoup d'entraves et de raideurs. C'est comme si l'éducation qu'on nous dispense oubliait de nous donner le plein usage de nos "jambes" psychiques : nous voilà donc clopinant, chutant et peinant pour avancer. N'importe qui, qui a appris à se servir de ses "jambes" psychiques nous devancera alors aisément. Donc, apprenons à nous servir de nos "jambes" psychiques...

Extrait de "Vous n'aimez pas ce que vous vivez? Alors changez-le"
de Erica Guilane-Nachez.




lundi 24 août 2009

Toujours de l'avant!

Oui, toujours de l'avant!

Pour restaurer,
Pour préserver,
pour conforter,
et pour progresser...

Pour que dure et se développe davantage ma confiance en moi...


Beti Ainzina.