lundi 30 août 2010

Choisir un peu chaque jour...

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On lit quelquefois, dans les livres de management, que mieux vaut une mauvaise décision que pas de décision du tout. Une affirmation moins idiote qu'elle peut en avoir l'air, car le temps de notre vie est un tapis roulant qui avance, que nous agissions ou non.
Il peut être préférable de corriger après coup que de figer dans l'indécision. Choisir, un peu chaque jour, c'est aussi se simplifier la vie.
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Extrait de "Vivre content. " Le Livre de Poche. Juin 2006 . De Jean-Louis Servan-Schreiber.



jeudi 12 août 2010

La culpabilité ...

"La culpabilité est un ressenti qui se manifeste autant sous la forme d'une émotion que d'un sentiment.

Dans le premier cas, elle s'accompagne de bouleversements physiologiques tels qu'une augmentation des rythmes cardiaques et respiratoires, ainsi qu'une élévation de la température corporelle, mais elle ne dure alors pas plus de quelques minutes.

Sous la forme sentimentale, ces bouleversements sont nettement moins intenses, voire inexistants, car la culpabilité devient en grande partie mentale : c'est l'esprit qui se trouve principalement affecté, et ceci sur une longue durée, pouvant même s'étendre sur toute une vie.

Dans la réalité, il est toutefois difficile de démarquer avec précision la culpabilité émotionnelle de la culpabilité sentimentale, puisque ce ressenti a tendance à se renouveler et à se répéter fréquemment...
...
....Il arrive aussi qu'on ressente de la culpabilité sans qu'aucune faute n'ait été commise, sans qu'aucun préjudice n'ait été causé. C'est alors une culpabilité morbide parce que le mécanisme naturel est perverti. Cette culpabilité fait feu de tout bois. Tous les prétextes sont alors bons pour se sentir coupable : ne pas être parfait, ne pas empêcher les malheurs des autres ou simplement être heureux alors que d'autres souffrent. La faute est ici purement subjective. Cette culpabilité injustifiée, qui peut être le fruit d'une certaine éducation, est très pénible à vivre. Elle peut finir par miner sérieusement le bien-être des personnes atteintes.

Autant la culpabilité justifiée par un préjudice effectivement causé est saine et utile, autant la culpabilité gratuite est pathologique et inutile. C'est par conséquent de cette dernière que l'on va chercher à se débarrasser..."

Extrait de "Au diable la culpabilité!
Cessez de vous culpabiliser et retrouvez votre liberté intérieure."
de Yves Alexandre Thalmann.