vendredi 26 février 2010

Du bon usage des maux...

"...
Nos maux peuvent servir à affiner notre écoute. "Ce sont nos maladies qui nous guérissent." écrivait Carl G Jung. La plupart du temps, nous ne voulons pas entendre au fond de nous ce qui fait symptôme. Nos peurs multiples nous empêchent de les avouer, aussi préférons-nous les baîllonner. N'osant pas signifier notre colère de crainte d'être moins aimé, nous la réprimons. C'est ainsi que nous étouffons la plupart de nos émotions. Quand l'âme est baillonnée, c'est le corps qui parle. Somatiser devient alors la seule façon de faire acte de présence en tant qu'être parlant...
...Quel que soit notre degré de croyance, il nous faut prendre conscience que la véritable prévention commence par le soin que l'on s'accorde à soi même. Sur le chemin de l'accomplissement personnel, notre corps est notre meilleur allié. Il porte en mémoire notre vécu et les solutions à nos problèmes.
Si nous prêtons attention aux messages qu'il nous envoie, nous saurons, pour nous épanouir, reconnaître cette voix intuitive qui nous signale un déséquilibre plutôt que de la faire taire en abusant de tranquillisants. C'est à travers cette écoute que nous serons capables d'analyser la pertinence de nos actes et de nos croyances et de les faire évoluer si nous le jugeons utile... "

Extrait de "Réconcilier l'âme et le corps. 40 exercices de sophrologie." de Michèle Freud.

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